Ah les campagnes ulule, parfois je me dis qu’il faut que j’arrête d’aller sur ce site, mais tellement de projet sympa y sont ! Je vous ai déjà présenté Mythes et légendes de l’incroyable Marina, et Mon rival est un chien de la talentueuse Saw ; laissez-moi aujourd’hui vous présenter … El Kandra de l’adorable Arsenia !
J’ai connu Arsenia aux travers de sa page facebook où elle partage les dessins de son univers, tout de suite conquise par son style j’ai rapidement fait le tour de tous ses albums et découvert ainsi l’univers de Kandra, un univers complexe mais extrêmement intéressant et surtout complet, chaque détails semble pensé et abouti, ce qui nous donne vraiment l’impression d’être complètement immergé dans ce nouveau monde.
Je me souviens de mes débuts sur sa page, et de la première fois où je l’ai rejoint sur un de ses live (elle a tellement de talent … J’adore la voir dessiner !) ; Arsenia m’a tout de suite accueillis chaleureusement, elle est tout simplement adorable et fera connaissance avec vous avec plaisir, elle répond à toutes les questions patiemment et avec une gentillesse incroyable, en bref vous l’avez compris, en plus d’aimer son univers, son roman, et puis je suis aussi fan de la personne qu’elle est !
Sa superbe dédicace dans l'artbook ♥
Le roman se base sur le même principe je trouve, on va avoir la chance de suivre plusieurs héros tout plus charismatique les uns que les autres : entre Héra, une jeune fille au caractère bien trempé et attachante ; Karma, l’héroïne mystérieuse ; Hotsuni, le vil manipulateur (ça c’est ce que j’appellerais un VRAI méchant !) ; Mévora, le héros malchanceux 200% classe ; et bien d’autres encore ! Je crois que si je devais sinon 1 nom d’un personnage avec qui j’accroche moins ce serait … Stéphan. Oui oui dans ma vidéo de présentation je citais Hotsuni, tout simplement parce que moi et les méchants ça fait deux ; mais en y réfléchissant vraiment je trouve le personnage de Sthéphan moins attachant. Disons qu’il veut suivre ses rêves, vivre une nouvelle vie, ce que je trouve honorable et super mais derrière ça je le trouve parfois un peu … Hum on va dire que dans ses réactions je dirais qu’il n’a qu’un neurone. Mais ça ne m’empêche pas d’attendre de voir son évolution ! Ainsi que tous les autres d’ailleurs.
El Kandra – Tome 1. Un legs sacré
« Visary, 10 ans après la chute de l’empire. Sthéphan et Héra, deux orphelins d’une vingtaine d’année, mendiante pour survivre, connaissent des déboires dans leur ville, soit disant natale. Mais en rencontrant une femme étrange, du nom de Karma, qui dit les connaître, leur existence toute entière va être remise en question. Ils vont bien vite comprendre que leur avenir est aussi flou que leur passé et que certains devoirs leur incombent, alors qu’ils ne connaissent rien de la vie qui les attend.
Au-dessus d’eux, une régence, manipulée par un homme influent depuis la chute de l’empire, tente de renverser la tendance. Cependant, ses sombres desseins compromettent toute la politique dressée pour éviter l’anarchie.
Première partie d’une trilogie, le tome 1 nous plonge dans l’univers à la fois fantaisiste et moderne de Kandra, plaçant les vases d’un monde aux fondements politiques fragiles, guidés par des personnages énigmatiques qui sévissent ou ont sévi et qui ont légué comme héritage à la génération des héros, un avenir plus que compromis. »
Ça met tout de suite dans l’ambiance vous ne trouvez pas ?
Les bases sont placées, et rapidement dans le roman on a déjà nos petites pistes sur qui est qui, sur qui fera quoi et ainsi de suite ; mais certaines parts d’ombres subsistent et nous donne toujours l’envie de poursuivre la lecture, jusqu’à la dernière page, la dernière ligne, le dernier mot. En finissant de lire ce livre on se sent légèrement différent, comme si on était toujours dans ce nouveau monde et qu’on regardait les héros se stopper, attendant la suite de leur propre histoire. Arsenia a le don de nous conduire au travers de cet univers d’une main de maître, la lecture est fluide et chacun des mots est bien pensé.
Dans le roman je vous en ai parlé, on va suivre plusieurs protagonistes tous différent ; l’avantage et le plus de ce roman c’est qu’on va passer d’un personnage à un autre naturellement, connaissant ainsi les réactions et surtout les pensées et impressions de chacun ; personnellement ce point m’a véritablement conquise je dois l’avouer !
Les bases sont placées, et rapidement dans le roman on a déjà nos petites pistes sur qui est qui, sur qui fera quoi et ainsi de suite ; mais certaines parts d’ombres subsistent et nous donne toujours l’envie de poursuivre la lecture, jusqu’à la dernière page, la dernière ligne, le dernier mot. En finissant de lire ce livre on se sent légèrement différent, comme si on était toujours dans ce nouveau monde et qu’on regardait les héros se stopper, attendant la suite de leur propre histoire. Arsenia a le don de nous conduire au travers de cet univers d’une main de maître, la lecture est fluide et chacun des mots est bien pensé.
Dans le roman je vous en ai parlé, on va suivre plusieurs protagonistes tous différent ; l’avantage et le plus de ce roman c’est qu’on va passer d’un personnage à un autre naturellement, connaissant ainsi les réactions et surtout les pensées et impressions de chacun ; personnellement ce point m’a véritablement conquise je dois l’avouer !
Très franchement que dire de plus sur ce livre ? Je pense que j’ai tout dit, l’univers est complet, intéressant, riche ; les personnages sont réfléchis et profond ; et en plus avec le roman Arsenia nous offre la possibilité d’avoir un artbook sur l’univers avec des illustrations merveilleuses, qui complète parfaitement notre lecture.
Pour le plaisir, une interview de cette superbe auteur, encore merci à elle d’ailleurs d’avoir bien voulu répondre à mes question.
1- Depuis quand es-tu passionné par le dessin ?
J’ai commencé à écrire et à dessiner à peu près en même temps. Le déclic du dessin est arrivé lorsque j’étais en 4e, après avoir commencé à lire ma première bande dessinée de Didier Crisse. Ses dessins m’ont donné envie d’essayer à mon tour et c’est très vite devenu une vraie passion et un défouloir.
2- As-tu pris des cours ou as-tu tout appris seule ?
J’ai commencé en autodidacte, en reproduisant les dessins de Crisse, puis en essayant de créer par moi-même. Puis j’ai fais une Manaa à 19 ans, ce qui m’a apporté les bases que je n’avais pas.
3- Qui sont tes sources d’inspiration, de motivation, les artistes que tu admires ?
Les BD de Crisse ont sans conteste été ma première inspiration. Puis j’ai commencé à créer mes premiers univers (qui ont donné ensuite Kandra), après avoir découvert Final Fantasy. Depuis peu, j’ai découvert les dessins d’Anndr, qui m’ont fait tomber de haut. Aujourd’hui c’est mon but de me rapprocher (sans recopier) son style. Et dès que je dessine ou écris, j’écoute tout le temps de la musique, et spécialement du Nightwish. Kandra est né sur la chanson « Ghost love score ».
4- Des conseils pour ceux qui débutent en dessin ?
TOUJOURS pratiquer. Ne jamais lâcher, même les fois où l’on peut se dire « ouais mais c’est de la merde ce que je fais comparé à untel ou untel » ou « j’en ai marre, j’ai l’impression de pas avancer ». On avance toujours, à son rythme. Il ne faut pas chercher l’élite dès le départ. Le meilleur moyen de s’améliorer en dessin, selon moi, c’est de dessiner pour le plaisir et ne pas chercher à décrocher la lune quand on peut déjà atteindre les nuages.
1- Depuis quand es-tu passionné par le dessin ?
J’ai commencé à écrire et à dessiner à peu près en même temps. Le déclic du dessin est arrivé lorsque j’étais en 4e, après avoir commencé à lire ma première bande dessinée de Didier Crisse. Ses dessins m’ont donné envie d’essayer à mon tour et c’est très vite devenu une vraie passion et un défouloir.
2- As-tu pris des cours ou as-tu tout appris seule ?
J’ai commencé en autodidacte, en reproduisant les dessins de Crisse, puis en essayant de créer par moi-même. Puis j’ai fais une Manaa à 19 ans, ce qui m’a apporté les bases que je n’avais pas.
3- Qui sont tes sources d’inspiration, de motivation, les artistes que tu admires ?
Les BD de Crisse ont sans conteste été ma première inspiration. Puis j’ai commencé à créer mes premiers univers (qui ont donné ensuite Kandra), après avoir découvert Final Fantasy. Depuis peu, j’ai découvert les dessins d’Anndr, qui m’ont fait tomber de haut. Aujourd’hui c’est mon but de me rapprocher (sans recopier) son style. Et dès que je dessine ou écris, j’écoute tout le temps de la musique, et spécialement du Nightwish. Kandra est né sur la chanson « Ghost love score ».
4- Des conseils pour ceux qui débutent en dessin ?
TOUJOURS pratiquer. Ne jamais lâcher, même les fois où l’on peut se dire « ouais mais c’est de la merde ce que je fais comparé à untel ou untel » ou « j’en ai marre, j’ai l’impression de pas avancer ». On avance toujours, à son rythme. Il ne faut pas chercher l’élite dès le départ. Le meilleur moyen de s’améliorer en dessin, selon moi, c’est de dessiner pour le plaisir et ne pas chercher à décrocher la lune quand on peut déjà atteindre les nuages.
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5- Quand as-tu commencé l’écriture de ton roman ?
L’histoire en elle-même, depuis 2007, lorsque j’ai commencé à dessiner des personnages tires de FF7, en créant de prime abord une sorte de fanfiction modifiée avec des personnages aux noms différents et une fin différente. L’histoire a changé 4 fois de trame, 3 fois de nom avant d’être ce qu’elle est maintenant. L’écriture du tome 1 actuel m’a pris presque 2 ans.
6- Qu’est-ce que tu aimes le plus dans l’univers que tu as créé ?
Le mélange psychologie/fantasy et le choc des cultures, même s’il peut paraître assez étrange de rajouter de la modernité dans un univers qui tend plus vers le baroque. Ma trame reste très simpliste, donc j’ai voulu l’étoffer en rajoutant des rapports assez forts entre les personnages et leur politique.
7- As-tu toujours dessiné des choses en rapport avec l’univers de Kandra ou est-ce plus récent ?
Toujours. Comme dit précédemment, j’ai commencé à dessiner Kandra avant de l’écrire.
8- Ton personnage préféré ?
Je ne peux pas n’en donner qu’un seul. Les deux personnages dont je suis le plus fière sont Mevora (le héros) et Hotsuni (le méchant), car ils sont complémentaires et même si l’on peut distinguer clairement deux camps, ils ne sont pas si mauvais ou si bons qu’on voudrait le croire. Les passages que j’écris sur ces deux personnages sont ceux qui m’inspirent le plus, ils me font vraiment planer ces deux dépressifs tordus lol.
6- Qu’est-ce que tu aimes le plus dans l’univers que tu as créé ?
Le mélange psychologie/fantasy et le choc des cultures, même s’il peut paraître assez étrange de rajouter de la modernité dans un univers qui tend plus vers le baroque. Ma trame reste très simpliste, donc j’ai voulu l’étoffer en rajoutant des rapports assez forts entre les personnages et leur politique.
7- As-tu toujours dessiné des choses en rapport avec l’univers de Kandra ou est-ce plus récent ?
Toujours. Comme dit précédemment, j’ai commencé à dessiner Kandra avant de l’écrire.
8- Ton personnage préféré ?
Je ne peux pas n’en donner qu’un seul. Les deux personnages dont je suis le plus fière sont Mevora (le héros) et Hotsuni (le méchant), car ils sont complémentaires et même si l’on peut distinguer clairement deux camps, ils ne sont pas si mauvais ou si bons qu’on voudrait le croire. Les passages que j’écris sur ces deux personnages sont ceux qui m’inspirent le plus, ils me font vraiment planer ces deux dépressifs tordus lol.
Je le prévoyais au départ pour fin 2016, mais je pense plutôt pour 2017, ce sera selon mon inspiration et mon état de fatigue de l’année.
10- Des choses que tu aimerais dire à ceux qui écrivent aussi ; des conseils ou des anecdotes ?
Connaître sa fin dès le départ me semble primordial lorsqu’on écrit une histoire, car ça permet de pouvoir tisser plus facilement le déroulement et de moins se perdre, de pouvoir écrire quelque chose de cohérent. Personnellement, je tisse une chronologie et un résumé général (qui très souvent change car les personnages font un peu ce qu’ils veulent les vilains...) de chaque chapitres qui composent chaque tome, comme ça je sais où je vais, et même si il y a des changements, je peux quand même me repérer.
11- Un petit mot pour la fin ?
Platypus... pourquoi ? j’en sais rien, c’est le mot qui me passait par la tête 8) ! Non sérieusement, merci beaucoup, ça m’a fait très très plaisir de répondre à toutes ces questions
Et voilà, cet article touche à sa fin, je vous invite à découvrir ma vidéo de présentation de ce superbe roman et de l’artbook ; et d’aller découvrir son univers au travers de ces petits liens.
Encore merci à Arsenia de nous faire rêver.
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