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dimanche 25 octobre 2015

Vice Versa … Des émotions en pagaille !






Avec mon chéri on aime aller au cinéma de temps en temps, surtout quand on se s’est pas vu depuis longtemps ; nous n’avons donc pas loupé la sortie du dernier Pixar. Vice Versa (le 15ème Pixar tout de même !) est réalisé par Pete Docteur, réalisateur oscarisé à qui l’on doit Là-Haut, Montres et Cie, Wall-E ou encore Toy Story.

C'est en regardant sa propre fille grandir et subir un bouillonnement hormonal intense, au début de son adolescence, que le réalisateur Pete Docter a eu l'idée de créer un film, qui serait centré autour des émotions humaines et qui chercherait à répondre à la question qu'un grand nombre de parents se posent : "Que peut-il bien se passer dans la tête de nos enfants lorsqu’ils grandissent ?".

Avant de plonger dans le film, un petit résumé de ce dernier :
Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…

Vice Versa raconte donc l’histoire de la petite Riley, qui voit sa vie chamboulée par la mutation professionnelle de son père. Toute la famille quitte le Midwest pour déménager à San Francisco, ne laissant d’autres choix à Riley que d’abandonner son ancienne vie et ses ami(e)s et d’encaisser les changements qui accompagnent cette nouvelle vie. Qui n’a jamais vécu ce genre de situation où notre univers semble complètement chamboulé ?

Déjà avant le film j’étais passionnée par l’univers, les graphismes, l’histoire et les personnages ; les extraits sont excellents et donne envie de voir le film sans en dévoiler plus sur l’intrigue et le fil de l’histoire !


Selon plusieurs scientifiques, l'esprit humain peut exprimer près d'une trentaine d'émotions différentes. Mais, afin de rendre l'histoire de Vice Versa plus accessible, le metteur en scène a préféré n'en retenir que cinq. Quelques autres, comme la fierté ou la confiance, étaient présentes dans une première version du script, avant d'être supprimées au moment de la réalisation.

Le film commence, déjà bonne nouvelle pour nous on a eu le droit au court métrage LAVA diffusé avant le Pixar, une très belle histoire de quelques minutes qui nous met dans l’ambiance. Il faut savoir que ce sont les cinémas qui choisissent ou non de diffuser les courts métrages avant les films ; par exemple pour le film d’avant de Disney nous n’avions pas eu le court métrage (Festin il me semble) ; c’était donc une agréable surprise puisque nous ne nous attendions pas ici à l’avoir !



Et c’est parti pour 1h30 de plaisir, vous l’aurez compris j’ai beaucoup apprécié ce film.
Le début nous explique l’arrivée des émotions, leur place dans la tête de Riley et nous pose les bases du film, c’est appréciable et on s’attache très vite à tous les personnages.

Au tout début du film, c'est Joie qui est l'émotion la plus présente dans l'esprit de Riley car il s'agit de sa nature profonde, comme l'explique le réalisateur : "Les Émotions sont un peu comme ces petites voix que l’on entend dans notre tête. Lorsque nous avons commencé à travailler sur ce film, nous avons observé les gens autour de nous - nos enfants, nos amis, nos collègues - et avons réalisé que tout le monde avait une émotion dominante. On traverse tous des périodes de bonheur ou de tristesse, mais certaines personnes sont naturellement joyeuses, tristes ou en colère. Riley fait partie de la première catégorie. Joie se devait donc d’être la première Émotion à se manifester, et elle entretient une relation très particulière avec Riley."

Tout est brillant, drôle, touchant et en même temps tellement graphiquement magnifique que l'on entre dans cet univers cérébral avec un grand plaisir, notre curiosité est attisé au fil des surprises que nous réserve le film ;  de rebondissement en rebondissement...
Les personnages sont plus attachants et drôle les uns que les autres, c’est un plaisir de les voir animés à l’écran dans des situations pleine ... d’émotions ^^ Ils sont à la fois sympathiques mais aussi très réels et personnalisés avec des répliques parfaites, qui donne automatiquement le sourire.

Chacune des 5 émotions qui peuplent l’esprit de Riley est inspiré d’une forme bien particulière qui les caractérise, selon Pete Docter : Joie ressemble à une étoile, Tristesse à une larme, Peur à un nerf à vif, Colère à une brique et Dégoût à un brocoli…



Très vite nous arrivons au cœur de l’intrigue, Joie et Tristesse sont propulsées dans la mémoire à long terme et doivent retourner au quartier général ; l’intrigue principale peut commencer ! Les personnages sublimes, expressifs et attendrissants et les mondes que l’on va découvrir avec Joie et Tristesse sont renversants : le labyrinthe de la Mémoire à long terme (Des boules … Tellement de boules … J’imagine bien une immense piscine à boules si ça se renverse tiens !) ; l’étonnante Pensée abstraite, le Pays de l’imagination –tellement magique, parfait !- ; Même les iles représentant les différents aspects de la personnalité de Riley sont superbement réalisés ; un peu comme des mini parc d’attraction qui représente la mémoire à long terme, avec des symboles fort appréciable.

C'est au moment où Joie et Tristesse se perdent dans l'esprit de Riley que celle-ci ne parvient plus à exprimer ces deux émotions et devient une fille assez froide, selon le coréalisateur Ronnie Del Carmen : "C’est un phénomène qui se produit à l’adolescence. Riley change et n’est plus heureuse, ce qui l’empêche d’exprimer de l’empathie. Elle se transforme en adolescente maussade."

Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est qu’on peut voir l’évolution  de la relation entre Joie et Tristesse mais aussi que les 3 autres personnages ne sont pas en reste !
En effet Peur, Dégoût et Colère se retrouve face à un dilemme horrible, ils doivent faire Joie ! Ils en deviennent émouvants et attachants dans leurs efforts à vouloir redresser la barre ; avec une Riley qui déprime suite à ce déménagement, où elle croit avoir tout perdu...  On comprend très facilement le comportement de Riley, dès le moment où la catastrophe que vivent Colère, Peur, Dégoût et la pauvre Tristesse, prend de l'ampleur. Malgré l'entrain légendaire de Joie et son courage sans limite à reprendre le contrôle des commandes, même dans les situations les plus désespérées !


En bref pendant que d’un côté on est au côté de Joie et Tristesse, vivant les angoisses des deux personnages pour retourner au quartier général tout en découvrant comment Pixar à imaginer notre cerveau ; de l’autre on éclate de rire avec les gaffes des personnages et on prend part à leur soucis. Ce qui m’a le plus étonné c’est cette petite subtilité, cette découverte que joie et tristesse (surtout joie) font progressivement … Chacun à une part à jouer, et tristesse n’est pas en reste au final dans la tête de Riley ; quitte à inverser les rôles alors que tout le contraire était attendu !

Au cours de leur aventure, Joie et Tristesse vont faire la connaissance d'un autre personnage qui va leur servir de guide, Bing Bong, l'ami imaginaire que Riley s'est créé quand elle était enfant mais qu'elle a désormais oublié. Pete Docter explique : "Il était très présent lorsque Riley était petite et qu’elle avait l’imagination fertile. Mais aujourd’hui, on dirait un acteur au chômage qui tente désespérément de faire son retour sur scène !"

Une véritable immersion qui fait du bien.
En conclusion, Vice Versa est un excellent film avec une belle histoire mais qui en plus nous fait réfléchir un peu sur nous-même et sur certains sentiments. Et oui, même si tout est schématisé et imagé avec beaucoup de prouesse graphique, on nage dans l'étude du cerveau avec les termes adéquats comme la différence entre la mémoire à court terme celle a long terme, et le processus en place entre les deux.
  

Je pense que ce n’est pas forcément, au premier abord, un film pour les enfants car il est dans le fond relativement complexe ; les adultes et les adolescents seront les premiers à tout saisir ; mais curieusement les enfants auront eux aussi une représentation du film à leur niveau et seront touchés par les personnages haut en couleur. Vice Versa reste un très beau film que je recommanderais, épatant, plein de poésie, sublime pour les yeux, et surtout passionnant ! Un voyage au centre du cerveau, pays des émotions, des rêves et des souvenirs comme personne ne s’y serait attendu … Un régal à découvrir pour tous ! Merci les studios Pixar ;)



Avez-vous vu les petites références tout au long du film ? En voici quelques-unes ;)

-          San Francisco est la ville où sont basés les studios. C’est aussi une ville mise à l’honneur cette année avec le film de Disney, Les Nouveaux Héros.
-          Le globe terrestre dans la salle de classe de Riley est la même que celle sur le bureau d’Andy dans Toy Story ; autre objet culte de Toy Story, la balle jaune et verte à étoile rouge qui traîne dans la chambre d'Andy est aussi utilisée par Riley et Bing Bong, son ami imaginaire, lorsqu'ils jouent.
-          Sur le tee-shirt d’un des camarades de classe de Riley, une forme représente Arlo, le héros du prochain long métrage Pixar (sortie en France le 25/11/2015). L'un des souvenirs les plus heureux de Riley s'est déroulé dans un parc à dinosaure, alors que la voiture familiale venait de se cogner contre la gigantesque queue d'une statue de diplodocus. Peut-être une autre subtile façon d'annoncer le prochain long-métrage de Pixar : le Voyage d'Arlo.
-          Les souvenirs stockés dans l’esprit de Riley reprennent des plans de la scène introductive de Là-haut (celle qui retrace la vie de couple de Carl et Ellie) puisqu'on y aperçoit le couple dans une sphère à souvenirs.
-          Faites attentions aux lignes électriques à San Francisco, les oiseaux bien connus du court métrage ‘Drôles d’oiseaux sur une ligne à haute tension’ y sont placés !
-          Certaines voitures en arrière-plan reprennent le design de celles de Cars 2.
-          La grande cuisinière Colette Tatou de Ratatouille serait sur la couverture d'un magazine de cuisine traînant dans l'appartement de Riley. (Bon on aperçoit aussi un rat mort, mais en référence à Ratatouille, je trouve ça un peu … Glauque ^^’).
-          La musique glauque et terrifiante qui est entendue dans Riley découvre sa chambre serait celle de l'attraction Disney de La Maison Hantée.
-          On reconnaît aussi le poisson-clown Nemo sur une boite de jeu de société en vrac dans la tête de la fillette.
-          Enfin, on ne peut croire au hasard lorsque l'on note que le numéro de la classe de Riley est A113. Mais les fans de Pixar savent que ce numéro est aussi celui de la salle de classe où se sont rencontrés deux grands noms du studio Brad Bird et John Lasseter à la California Institute of the Arts. Il est d'ailleurs devenu une marque de fabrique des créations de Pixar.
-          Un  autre détail, plus difficile à repérer, se cache dans la séquence désormais célèbre du repas en famille. Il s'agit de la boîte de restaurant chinois à emporter que tient Riley. En effet, la même boîte apparaissait déjà dans plusieurs productions Pixar auparavant.

Et enfin, le plus célèbre des ‘easter eggs’ : Présent depuis Toy Story ; mais aussi dans 1001 pattes, Ratatouille, le monde de Némo ou les indestructibles ; le fameux camion Pizza Planet revient ! Ce véhicule d'une enseigne alimentaire imaginaire, que Pixar a ensuite intégré à au moins un plan de chacun de ses films. Vice-Versa ne déroge pas à cette règle, et dans une interview Pete Docter, le réalisateur, affirme que le camion est présent dans 3 scènes, mais très bien déguisés.


Vice Versa sortira en DVD et Blu-ray la semaine prochaine, le 27 octobre exactement.
C'est dans les bonus de ce dernier que sera un court-métrage d'une minute intitulé "Riley's first date" (Le premier rencard de Riley) qui permet de retrouver Riley et ses parents. 
Cette vidéo qui annonce clairement la suite de "Vice-Versa" met en scène les parents de l'adolescente face à un problème de taille. Un jeune homme sonne à la porte et demande si Riley est là. Immédiatement, ses parents pensent qu'il s'agit là d'un rendez-vous galant et sont pris de panique. Pour ceux qui ont déjà vu le film, le jeune homme devrait leur rappeler quelqu'un (garçon que Riley rencontre à la fin du film, sur le terrain de hoquet).




 Et pour le plaisir afin de clôturer cet article, l’avis de mon compagnon, alias Bellami du blog The Gaming Dead, qui est venu voir le film avec moi au cinéma !

Si, pendant un long moment, mon film Pixar préféré fut Wall-E, Vice Versa a réussi l'exploit de m'émouvoir comme Pixar n'avait pas su le faire depuis la sortie de Cars 2. Ave l'un des plus beau chara-design que j'ai pu voir depuis un moment, ce film d'animation fait parti, sans soucis, du meilleur film Disney de cette année en catégorie animation. Cela m’inquiète justement pour le Voyage d'Arlo dont, personnellement, les bandes annonces ne m'ont pas spécialement marqué.
Un chef d'oeuvre de Walt Disney comme on ne les fait plus. 

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